DIABOLO

 

 

« harmoniciste à tête cherCHeuse »

 

Octobre 1961 : "une terrible tempête me réveilla ainsi que mes frères et soeurs. Nous fûmes poussés par un vent d'extrême excitation, un large cri subtil me décida enfin à partir de ce corps moîte qu'était mon père.

Je dévalais un canal d'acier ultra poli par de nombreuses tempêtes précédentes et j'aperçus dans la descente, bien que rapide, que j'étais décoiffé. Les cris se succédaient et résonnaient d'une violence très animale. Beaucoup de mes frères et soeurs s'accrochaient en vain à la paroi, mais rien à faire, nous avions atteint une vitesse vertigineuse. En bas de ce toboggan, un autre paysage s'offrit à nous, quelques charmantes hôtesses au sourire gélatineux nous accueillirent dans une grande piscine chauffée où je n'avais pas pieds. Entre parenthèses, je n'arrivais pas à distinguer la marque de leur parfum. Bref, revenons à nos têtards ! Je constatais autour de moi beaucoup de cadavres. Une seule chose à faire, nager et sauver sa peau. Une vedette arriva vers moi à allure rapide, une des hôtesses me donna la main pour me monter à bord, une autre me donna un coup de peigne. Je ne comprenais pas ce qui se passait, mais une chose était sûre, c'est que ma vie allait changer !"

DIABOLO 1er est né le 29 Juin 1962 à l'heure du repas.

 

Paris, 29 juin 1962 : Diabolo perturbe le repas de ses parents par sa naissance inopinée, vers 13 h 15, pour être précis.

 

1968 : Les évènements de Mai font rage. Pendant ce temps, Diabolo découvre son zizi et l'asticote allègrement, en  vain. 6 ans plus tard, il quitte l'école et va faire la plonge en Angleterre. Il achète sa première guitare en étant payé 8 francs de l'heure.

 

1977 : Diabolo fait le bûcheron dans les forêts normandes et le coursier à Paris. Quelques mois plus tard, il jette sa mobylette dans la Seine et s’attaque aux wagons de métro en jouant de l’harmonica, look léopard et maquillé à peine plus que Régine. Avec quelques acolytes, ils écument métros, bars et commissariats.

 

1982 :  Rencontre du troisième type : Charli Encor... "clown rock - catégorie mi-lourd". Ils font la rue et "Incroyable Mais Vrai...", l’émission de télé la plus regardée de France et des environs. C'est la Révolution, ils deviennent les "Stars du Pavé"...

 

1983 : Après une dernière manche, Diabolo rencontre Jacques Higelin qui découvre que l’harmonica est un instrument de musique et que Diabolo, outrageusement décoloré, peut lui ramener quelques clients en plus. Ils jouent ensemble quelques années, dont trois mois au Casino de Paris, un mois à Bercy et le reste du temps, en tournée mondiale, du Zaïre à Vesoul. Sans oublier trois albums… Bon, ça, c’est fait !

 

1988 : Diabolo quitte Higelin, pour aller vers d’autres aventures. Il part à New-York, puis Montréal où il se lie d’amitié avec Robert Deschênes, peintre québécois avec qui il monte des performances alliant fluo, larsens, jets de peinture, carcasses de voitures et trafics de sons divers.

 

Dans les années 90 : Diabolo traverse le Vietnam, le Cambodge, la Roumanie et Gennevilliers, avec l’0eil du « Cyclope » !  À son retour, il hérite d’une péniche aux portes de Paris. Il  construit un laboratoire musical pour y bosser la composition et ses chansons. Côté scène, l’histoire continue, entre autres, avec Manu di Bango, les Ballets de Béjart, Ray Lema, Lloyd Cole, Jacno, Pascal Mathieu, Manau, Didier Lockwood...

 

1998 : Rencontre Pascal Mathieu, grand magicien des mots  avec qui Diabolo fais les francofolies et pas mal de dates,  jusquà ce jour, c'est le seul artiste pour qui le Diablotin serait prêt à payer pour jouer avec !!! Très Grand Monsieur, Pascal !!!   il a appris à notre ami à dire  "NON A OUI-OUI"  !!!!

 

1999 : C'est comme le Port salut...

2000-2002 : De la "rue" à Higelin, de Manau à Prévert, Diabolo continue de chercher son  « Son » avec des compères tels que Vanina Michel et Denis Van Ecke. Il explore aussi des univers parallèles :

• Sortie « d’ Harmonica Road », méthode d’harmonica sans solfège alliant  morceaux acoustiques et électriques « revisited ».

•  Album avec Alla, mélangeant luth et harmonica, sauce désert.

• Préparation d’un C.D. avec Bruno Le Rouzic, cornemuse et Didier Ithursarry, accordéon, sauce cajun celtique, tendance fusion beurre salé.

• Apparitions cinématographiques dans « 3-zéro »  de F. Ontoniente et « le plus beau pays du monde » de M. Bluwal.

• Performances, événementiels en Suisse (Coupe du monde de ski, Migros, Mac Donald, Arjo Wiggins…).

• Réflexion et préparation d’un album solo pour plaire à son chat…

 

2003 : Christophe demande à Diabolo de crier « Aline » pour qu’elle revienne. Départ d’une grande tournée acoustique et d’un « succès fou ».

                             

2004-2005 : Diabolito  joue le blues avec Patricia Kaas  pour une belle tournée planétaire de 216 dates.  Diabolo ne saurait que trop la remercier, car, grâce a elle, il a commencé à apprendre  le solfège (à  42 ans !!!), bien obligé, il devait faire aussi les claviers, ainsi que le tambourin !!! Notre ami en casse  46 pendant la tournée !!!! A ce jour, El Diabolito sait jouer de « do » à « mi » !!! Et c’est énorme !!!

 

 

2006 : Sur la plage, abandonné (refrain connu)...

 

 

2007 : 'Commence à être temps de s'y mettre !!!

 

 

 

à suivre...